Enfin le jour de se mesurer au plus haut sommet de la région
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Vidéo (smartphone) après les photos
Levé bien plus tôt que d'habitude, nous arrivons un peu avant 09h00 et c'est parti pour cette rando incontournable en Auvergne...
Montée par le beau Val de Courre jusqu'au col du même nom. Privilégier ce sens de parcours et garder l'autre côté pour la descente, les photos parlent d'elles même.
Nous avons le plaisir de pouvoir observer 3 chamois sur la pente à droite : de couleur assez sombre ils se distingue sur l'herbe, mais bien sûr la jumelle reste l'outil indispensable pour s'en approcher, ou bien d'avoir une excellente focale sur l'appareil photo ou smartphone, mais en réalité, pour la vison directe, la jumelle est le nec plus ultra !
Avant d'arriver au col, le vent se faisait plus sentir au sol, mais en altitude ce n'est pas un sujet : les vents filant largement plus vite qu'un cheval au galop suivant l'expression habituelle. On s'arrête pour se couvrir un minimum, et attrendre un peu. Nous poursuivons vers le site du téléphérique tout en subisant l'ambiance vivifiante des voluptes véloces ou bien admirant le spectable éclatant des couleurs du paysate sous le soleil.
Arrivés en crête nous découvrons enfin l'imposante station terminale du téléphérique, nous sommes à quelque 450 mètres au dessus du départ, le sommet est donc proche, mais nous ne le voyons pas encore : et pour cause, il est juste au dessus de la base nuageuse. De fait, inutile de monter pour le moment, et nous décidons de nous poser un peu avant le Pas de l'âne, de déjeuner, même s'il est un peu tôt, et d'attendre le dégagement, à priori prévu avant la fin de matinée. L'occasion aussi de se reposer, dos sur l'herbe (dans la pente), les yeux fermés, habillé de la veste "dite polaire" les mains enfouies dans les poches. Quelques éclaircies surviennent, très courtes, détectables sans même ouvrir les yeux car la température grimpe subitemment, tout le corps en témoigne...
Jusqu'au moment où, assez subitemment, les nauges se dispersent et le ciel bleu réaparait. Le sac étant déjà prêt, on se lance donc vers le sommet.
Cette montée finale se passe sur un long chemin en bois, comme des traverses de chemin de fer, mais pas aussi plane qu'il n'y parait, du moins pas du début. Un escalier assez raide, et pour tout dire plus dur à monter qu'un chemin de même pente, permet de s'élever rapidement. A droite une première plateforme, toute en bois aussi pour préserver le site, permet de souffler (autant que possible avec un vent virulent. Il reste ensuite une vingtaine de mètre pour atteindre la plateforme sommitale et admirer le paysage sur 360°. La couche nuageuse n'est pas complètement dispersée, mais on voit loin, par intermitence vers le Cantal en particulier, et assurément vers le bas. Un beau sommet.
Plutôt que revenir sur ses pas vers le téléphérique, il est possible de descendre sur l'autre côté, vers les pistes de ski et rattraper le sentier du retour : il s'agit de redescendre d'abord la centaine de mètre vers le col, via un large sentier caillouteux en lacets avec une pente globalement modérée. Ensuite les pistes de ski permettent un retour assez tranquille même s'il vaut tout de même mieux regarder ce que l'on fait avec ses pieds, la présence de petits cailloux est toujours propice au moindre déséquilibre.
le ciel reste finalement assez couvert sur le massif, le vent disparait avec la baisse d'altitude, la vue vers le nord permet d'admirer encore le paysage, de même que les contreforts imposant du Sancy lui-même : comme disait Violette, il est dommage d'avoir ces quelques remontées mécanique car sans cela, le site aurait un vrai "côté sauvage", effectivement ! A l'exception des câbles du téléphérique que l'on ne distinque pas bien sûr.