Découverte d'une vallée remarquable

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2 vidéos après les photos

Départ vers 10h30 d'un parking éloigné pour une marche d'approche avec un brin de dénivellé, mais heureusement de l'ombre toujours bienfaitrice. Notons au passage que traverser les vaches peut devenir sportif ! L'une des personnes d'un groupe devant nous a eu à faire avec les bêtes à cornes au milieu du chemin : l'un d'elle, un taureau d'ailleurs, bien installé, n'a pas du apprécier (ou plutôt être surpris ?) et a eu une réaction de défense un peu poil offensive en secouant la randonneuse. Il a d'ailleurs immédiatement pris la fuite en sautant par dessus la barrière de barbelés pour se réfugier dans son champs et continuer à brouter paisiblement... comme quoi, on peut rapidement basculer dans une situation "sportive" voire dangereuse.
Passage ensuite dans une belle forêt, encore des hêtres, ça descend pour mieux remonter et assez sévèrement.

Finalement nous prenons la partie "route" ce matin sur l'aller pour être à l'ombre au retour : excellent choix nous mettant de manière optimale pour la découverte de la vallée avec une vue imprenable et globale sur les reliefs.
Après le parking (payant), nous sommes à nouveau en sous-bois et passons voir la cascade de Pérouse à proximité de la route : pas très haute, mais bien plus qu'à Besse, elle est bien alimentée, joli spectable.
La vallée continue de se découvrir tranquillement. La source Sainte-Anne un peu plus loin présente une particularité : son eau, remontant d'assez profond, est chargée en CO2 et très minérale : merci au randonneur du pays pour son topo sur le sujet. On peut la boire... elle est effectivement très minérale et on sent bien l'effet "bulle" du gaz ! A consommer avec grande modération pour la bonne santé des papilles ! :-))

Voilà, nous découvrons enfin la vallée depuis le point de vue mentionné sur la carte : c'est grandiose, comme un cirque avec des structures rocheuses remarquables. Tout particulièrement la Dent de la Rancune, tel une énorme mégalithe d'une bonne centaine de mètres, large et pas vraiment épais... Il est pris d'assaut par un grimpeur (merci les jumelles) qui, telle une fourmi, monte sur cette partoi quasi verticale, mais avec plus de difficulté que la bestiole à 6 pattes. A sa gauche la Crête du Coq. On s'ébahi devant ce spectable, que je scrute avec les jumelles, bonne intuition ce matin de les prendre.

Il est déjà 13h00, nous entamons seulement la montée vers "le but" de la journée, la cascade de la biche. Encore sous la forêt, toujours des hêtres, sans difficulté particulière et de toute beauté, un petit chemin de bonheur. La cascade est très haute mais elle est faiblement alimentée : certes c'est joli mais pas aussi spectaculaire qu'à la haute saison ?! Nous ne restons finalement pas très longtemps. Nous croisons un groupe en observation de ... chamois ! Pas très loin, juste une cinquantaine de mètres. Pas possible de prendre en photo, mais très visible à la jumelle. C'est une femelle, elle se gratte les cornes sur une racine, nous regarde, poursuit son activité, mais ne s'attarde pas trop, et remonte la pente avec son petit. Belle surprise du jour.
Nous finissons la descente et nous posons à l'ombre face au paysage de la Dent pour prendre un repas frugal.

Autre séquence surprise : les vaches, sans doute des Ferrandaises, jusque'à présent dispersées dans les herbages, se regroupent et prennent aussi le chemin du retour. Nous les suivons, voire les cotoyons tel les bergers :-) L'occasion de quelques photos et prises de vidéo au smartphone pour capter aussi l'ambiance des choches. Jusqu'au moment de retrouver le sentier vers notre point de départ, sentier qu'elles bloquent tranquillement car à cet endroit coule le ruisseau auquel elles s'abreuvent goulûment et bruyamment. On patiente, on savoure le plaisir de les avoir à 2-3 mètres devant nous, sans clôture... Et elles passent, nous libérant ainsi l'accès.

Nous découvrons donc la moitié du sentier non emprunté ce matin, sous-bois magnifique, frais (moins avec les épineux) et toujours avec les grimpettes assez sèches, c'est toujours plus difficle au retour. Jusqu'à déboucher sur la partie finale, offrant la vue sur le Puy de l'Angle où nous étions hier. Un peu plus bas nous retrouvons le troupeau du matin...

La source Sainte-Anne

Les vaches de la vallée de Chaudefour