De l'aérien à l"aquatique
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Aujourd'hui c'est grimpette très rapidement, au moment le soleil commence à se manifester, mais ça ne dure pas car nous nous arrêtons sur le site des vestiges de Varrennes dont l'histoire remonte aux années 1250 et dont il ne reste presque plus rien...
Ensuite il s'agit de grimper pour de bon, mais sur un dénivellé pas si important que ça : d'autant moins douloureux que le bord du chemin nous offre quelques occasion de repos gourmand avec la cueillette de délicieuses mûres
Une fois sur le "plateau" nous avons une belle vu sur les reliefs environnants sous un ciel des plus agréables. Nous marchons ainsi une bonne demi-heure tranquillement avant d'entamer la descente pour trouver un point de vue pour manger et surtout ...
... découvrir le château fort de Murol, très impressionnant par la taille et son côté particulièrement massif. D'ailleurs le premier point d'observation vraiment intéressant est très aérien puisque l'on se retrouve pour ainsi dire sur une corniche au sommet d'une falaise tout ce qu'il y a de plus verticale et bien au dessus de la forêt. On y accède par une sente étroite renforçant l'effet aérien. D'ailleurs je suis saisi d'une sorte de "malaise agoraphobique" et il me faut bien 2 ou 3 secondes pour réussir à contrôler cette sensation de désorientation d'être ainsi projeter "dans un grand espace vide et vertigineux". Cela est d'autant plus important pour pour pouvoir prendre des photos ! Bref, en quelques instant je parviens à retrouver assez d'équilibre et être bien stable sur mes pieds... Sensation aussi intense que rare avant de pouvoir enfin profiter (assez) tranquillement du paysage.
Après le repas nous poursuivons la descente vers le lac, un beau point de vue permettant de l'apprécier dans toute son étendue, mais cette fois sans aucune sensation vertigineuse, le site étant tout ce qu'il y a de plus "plat".
La balade autour du lac est particulièrement agréable, pour l'essentiel ombragée. La plage offre une belle vue vers les crêtes du massif du Sancy. Des bancs ici ou là permettent de se reposer. Il y a assez de vent pour faire onduler l'eau venant s'échouer par vagues rapide sur le bord dans un incessant et agréable clapotement.
C'est aussi l'occasion de passer sous une belel hêtraie, il n'est pas possible de ne pas prendre des photos... et encore, j'ai été raisonnable.
La fin du circuit se passe sur un ponton long de près de 800 m, créé en 2006, permettant de traverser une zone dense en parfois très humide : belle idée et réalisation en bois...
