Cette rando était repérée depuis la semaine passée en montant au Puy Griou car on voyait qu'il y avait en partie sommitale quelque chose d'attirant avec la partie rocheuse et sans doute aérienne du site. Départ depuis la station de ski, montée rapidement pentue et donc montée assez rapide tout court. D'abord en forêt, bien agréable puis en crête particulièrement ventée aujourd'hui, la météo était plus couverte aussi, le soleil tapait moins fort. Mais le décor n'en n'était pas moins beau, au contraire avec des lumières complètement différentes et une ambiance plus "avantureuse". Et à la fin de la journée le retour au calme est d'autant plus apprécié !
Pas de difficulté particulière au rocher du bec de l'aigle : un passage de pseudo escalade dans la zone du rocher, c'est à dire que c'est mieux de mettre les mains, la pente étant d'environ 45-60° sur une longueur de 10 m. Bien sûr il faut progresser tranquillement pour ne prendre aucun risque de chute, fort douloureuse, mais rien d'insurmontable. Le sommet est 10' après, il offre une très belle vue 360. Nous y restons quelques minutes, prise de photos et de vidéo, avant de poursuivre en crête vers le Téton de Vénus : il s'agit de descendre en "crête" d'une trentaine de mètre pour ensuite les remonter. Nouvelle vue panoramique, toujours aussi intéressante et décalée de la première, d'autant qu'à présent nous sommes sur la crête de jonction entre les deux vallées, celle au nord montrant notre rando d'hier sur le plateau au dessus de Dienne.
Et enfin, rebelote pour le Puy Bataillouse, descendre pour mieux remonter, un peu plus cette fois, afin d'être sur le sommet le plus ouvert sur le flanc ouest, Puy Griou en ligne directe (mais nous pouvons l'admirer depuis la sortie de la forêt) et au nord le Puy Mary et l'imposant Puy de Peyre Arse, objet de quelques photos et du panoramique. Bref, bien aérien et venté à souhait, en fait, plus que désiré pour qui n'apprécie guère cet élément invisible et pourtant si palpable : ça soufflait bien à 40-50 km/h en quasi permanence, quasiment aucune option pour y échapper.
Justement, après une dernière série de photos et vidéos, nous descondons vers le col de Cabre (-150 m) en espérant trouver un abri, même relatif, assez calme pour déjeuner plus tranquillement. Coup de chance, un gros rocher se présente, on essaye et adopte le siège confortable offert par les myrtilliers (dénudés) et autres pousse de basse hauteur, avec une vue imprenable sur le Puy Mary et plus encore Peyre Arse face à nous. Repas moins frugal que ces derniers jours car nous savourons un délicieux feuilleté de pommes de terre acheté ce matin à la boulangerie : c'est la deuxième fois du séjour, la première impressiont est complètement confirmée :-) Nous ne restons en revanche pas très longtemps en place car les nuages commenencent à s'accumuler, comme prévu, et il vaut mieux bouger. En fait, la réalité est conforme à la prévision, RAS avant la pluie assez importante en toute fin d'après-midi une fois revenus au gîte.
Le transit du col de Cabre à celui de Rombière est finalement assez abrité du vent, nous marchons sur un agréable chemin, montant très doucement et dans l'ambiance habituelle des nombreuses cloches des troupeux en contrebas. A Rombière dernière vue sur le Griou avant de descendre vers Buron situé une centairne de mètres plus bas via le sentier plus caillouteux et pentu. Nous sommes à présent dans le "cirque" donnant sur la station sous les 3 sommets et la longue crête que nous avons parcourus tout à l'heure. Au Buron de Meige Costes, un groupe de vaches et quelques veaux sont allongés pour leur digestion sans doute, juste en plein sur le passage... nous les contournons donc légèrement à distance comme il se doit pour ne pas les déranger, pardon les importuner, nous sommes chez elles ! :-) Elles ne bronchent pas d'un poil, c'est bien.
Au buron, grande bâtisse en pierre en longue surmontée d'un toit aussi gigantesque qu'il est pentu, nous trouvons ... une chatte (tricolore) venant à notre rencontre : elle est particulièrement câline et toute douce. Nous lui faisons moultes caresses et papouilles ronronnantes, comme le montre la vidéo. Un moment fort agréable s'il en est ! Et bien sûr, après quelques minutes, tout de même, nous continuons la descente, en atteignant la partie forestière à nouveau. C'est une sorte de route carossable, assez pentue et permettant de dégringoler bien rapidement sur la partie finale, presque plate ramenant à la station de Font d'Alagnon en 25' montre en main (environ 1500 m à parcourir). Les nuages se sont bien installés depuis un moment, aucun risque de pluie, c'est juste la prévision météo qui se réalise...
Conclusion : un circuit assez court à ne surtout pas manquer de parcourir... même si la vidéo réalisée devrait bien montrer le site, car cette fois j'ai pas mal filmé sur tout le parcours : à voir donc en complément des photos (nombreuse malgré tout).
https://www.visugpx.com/gUVbDjsDsV
Vidéo après les photos :
Voir le panoramique
