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Cette année encore nous rencontrons un ami de simulation aérienne, Jean-Pierre : rdv est donné au Pas de Peyrol à 09h30. Le ciel est toujours aussi bleu, la température très basse puisque nous avions 1° au départ du gîte. Destination boulangerie pour prendre deux délicieux pains au chocolat et croissant. La route vers le col est particulièrement agréable, l'éclairage étant avec nous pour illuminer les montagnes. Nous avons de la marge, pas besoin de rouler vite (de toute façon il faudrait être un peu dingo pour cela...) et c'est déjà du bonheur d'admirer le paysage. Jean-Pierre vient d'arriver, nous faisons rapidement "connaissance en réel" après quelques années en "virtuel" / audio par Internet lors de nos vols d'escadrille du vendredi soir :-)

La montée au Puy Mary se fait sur une "allée en dur" large d'environ 2 m. : JP nous explique qu'à une époque il y a eu des accidents mortels en raison de l'état du chemin, cette solution a permis de complètement sécuriser l'accès au sommet à +200 m de dénivellé. OK, tant mieux alors, mais je ne cache pas que c'est aussi gâcher le plaisir de la randonnée. Mais bon pourquoi pas... tant que ça reste une exception touristique, car il serait difficile de dire que ce n'est pas le cas : montée en voiture au Pas de Peyrol à 1590 m d'altitude pour un sommet à 1780 m, en accés bétonné. Certes ça ne fait pas semblant de monter sur 650 m de distance, le paysage est simplement magnifique et vaut largement le coup d'y aller.
En revanche de l'autre côté c'est du sentier de montagne ! Après le petit déj au sommet, rapidement atteint puisque ça grimpe bien, nous descendons tranquillement vers le col, en admirant le paysage tantôt d'un côté tantôt de l'autre de la ligne de crête, c'est vraiment grandiose. Mention spéciale pour le Griou si caractéristique.
Au col nous descendons encore pour prendre ensuite sur la droite, traverser sous la brèche de Rolland et la rejoindre ensuite par un mouvement retour, permettant au passage d'avoir une vue sur la ligne de crête montante du Puy Mary. Ce parcours ne présente pas de difficulté particulière.

En revanche le passage de la brèche de Rolland nécessite de faire une "petite escalade" : c'est l'équivalent d'un circuit débutant, il n'y a pas de réelle difficulté, il faut juste bien regarder où mettre les pieds et les mains car ça monte très raide (mais pas vertical). Bien entendu, c'est un passage avec une dangerosité avérée puisqu'une chute serait très grave compte tenu de la hauteur d'environ 8-10 m. Toute personne ayant fait un peu d'escalade ou ayant une pratique de la rando en montagne le passera sans aucun problème, pour les autres, il faut simplement y aller très calmement et prendre son temps. Un piton en haut permet d'assurer la montée avec une corde (ou la descente, un peu plus compliquée car moins naturelle). Et bien sûr à éviter dès lors que c'est humide... Bref, un bon moment de plaisir car ce n'est pas si fréquent !
Nous rejoignons ensuite le col précédent au bas de Puy Mary et reprenons le même sentier mais cette fois en direction du Pas de Peyrol... où nous avons une table réservée pour y déguster un bon repas offert par l'ami Jean-Pierre ! Du plaisir de bout en bout de cette journée et une première aussi au passage car avec Violette nous ne l'avons jamais fait :-)) Encore un grand merci JP pour cette magnifique rando ensemble ;-)

Ah oui, précision utile : il est préférable d'y aller le matin, l'orientation de l'éclairage solaire étant beaucoup plus favorable que l'AM où tout est écrasé sous les rayons.


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Vidéo après les photos : les prises de vues complètent celles des photos.