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Le ciel est prévu couvert toute la journée, du vent, encore pas mal de vent, mais cettte fois-ci nous sortons car c'est moins fort que hier. Peut être la dernière rando, sans doute même.

Après quelques courses à Revel, nous voilà à Dourgne : nous sommes, voiture comprise, secoués comme un cocotier... ou presque, en tout la voiture est vraiment remuée ! Nous attendons un peu que ça se calme, mais pas vraiment, donc on sort et on met les chaussures en plein vent ! En fait, il doit y avoir aussi un effet d'entonoir.
Nous marchons, moins de vent, mais ça souffle tout de même. Il faudra attendre pour trouver une zone d'acalmie relative puis complète. Mais rapidemennt, dans la montée vers la chapelle, nous renouons avec Eole, tellement content de nous retrouver qu'il laisse s'exprimer sa joie ! On a rarement été "secoué" de la sorte. Heureusement, la chapelle offre un havre de paix : attention, côté mur non exposé bien sûr car sans surprise, elle est fermée. C'est le seul endroit où l'on peut s'arrêter et manger, quelle chance, c'est l'heure.

A peine passé le mur nous nous retrouvons en pleine tourmente : je filme, pas facile de garder l'équilibre et stabiliser la vue. Violette subit encore plus et titube pour ainsi dire, en tout cas, se penche bien dans le vent pour contrer sa puissante poussée plein travers gauche. Heureusement que nous sommes protégés par la forêt un peu plus loin.

Protégé aussi par un grillage aussi... tiens des moutons et ô surprise, au loin, deux grosses "tâches bien blances" : diable, des patous !! Courage, fuyons !!!!! Le plus drôle étant qu'il FAUT suivre le chemin entre deux grillage, on a l'impression d'un couloir menant tout droit aux grosses bêtes. Mais elles ne réagissent pas. Enfin, si, lorsqu'elles nous voient, mais heureusement, au moment où ce "couloir" s'achève. Violette ne s'attarde pas, je prends tout de même 30" pour faire une photo : ce sont bien des patous. Ils me semblent assez "tranquille", mais on ne leur a pas trop laisser le loisir de s'exprimer. En tout cas, nous voyant partir, ils ne daignent même pas venir vers nous, ce qui me fait dire qu'ils doivent être assez "pépère", on a connu plus "furieux". L'occasion d'épiloguer une fois encore sur le cas de ces chiens puissants laissés en toute liberté (certes derrière une barrière cette fois-ci)...

La descente du retour, dès lors engagé, est tout ce qu'il y a de plus calme et serein (une fois l'esprit apaisé) : il ne manque que le soleil, car le ciel est toujours blafard. Nous aurons droit à une légère percée, aussi courte que légère, mais une percée tout de même. Le chant d'un petit "torrent" nous accompagera un bon moment, donnant quelques belles images ici ou là.
Nous le chemin pour aller voir la grotte de Castelas mentionnée sur la carte : sans difficulté, il suffit de suivre la trace à droite pile dans le 1er virage en épingle. Rien de fabuleux, c'est une cavité en descente, dont la fraicheur se fait sentir dès que l'on se met devant : j'aurais pu y descendre un peu mais non, pas le moment, pas équipé pour et il y a des chauves-souris à ne pas déranger (plus loin sans doute, mais sait-on jamais ?!). On en profite pour se reposer un peu et achever le circuit, la ville étant à une quinzaine de minutes. Cette fois-ci il n'y a plus une once de vent !

Le tracé interactif est par ici : https://www.visugpx.com/LroudNWQNj

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