Vendredi 19 Septembre 2014
Rando (écourtée) au col des Annes
La météo prévue risquant de tourner à l'orage l'après-midi, nous partons assez tôt. Peu de vent, température très supportable, le ciel est totalement couvert, mais très haut, le soleil masqué n'empêche pas de voir les reliefs de la chaînes des Aravis : comme quoi un ciel bleu n'est pas forcément ce qu'il y a de mieux ! :-)
Peu après la chapelle de Duche, nous passons dans un petit troupeau de vaches Abondance, peu enclines à se laisser caresser, normal. Nous discutons un brin avec la fermière, bien avenante.
... cliquer ici pour lire la suite ...La piste ne fait pas sembler de grimper, c'est même plutôt une forte pente qui nous conduit à la crête après Le Vacheret, une autre ferme... Ici il y en a un peu partout et elles font (toutes) du Reblochon !
Vue bien dégagée sur la vallée du Chinaillon, le roc des Tours s'offre sous un autre angle, formant ainsi plus un roc que la falaise vue par sa base depuis La Culaz. Le roc de Charmieux est lui plus massif. L'autre attrait de cette rando est d'admirer la Pointe Percée de prés, notamment apercevoir ce qui lui donne ce nom. Elle domine assez largement la ligne de crête de la chaîne des Aravis de ses 2750 mètres, un vrai appel à la gravir, mais à ne pas prendre à la légère car d'une le dénivelé est très important depuis le col des Annes (1721 m.) et d'autre part, l'absence d'un vrai sentier juqu'à la cîme, en passage "délicat" sur la carte ! Un arrêt au refuge Gramusset (2164 m.) semble de rigueur.
Quelques gouttes de pluie commencent à se manifester alors que nous sommes à 15 min du col des Annes, mais nous sommes obligé de mettre la veste juste d'y parvenir car ça tombe vraiment plus fort. Tellement que nous sommes content d'entrer dans un chalet restaurant/vente de Reblochon ! La porte à peine franchie nous voyageons dans le temps... une salle avec quelques en bois pour le couvert, un poêle donnant une douce chaleur, une grosse bête naturalisée (...) et un comptoir, mais personne à l'acceuil. Normal, elle travaille dans la pièce à côté. Bien sûr, c'est encore l'occasion de faire un brin de causette et d'apprendre que la saison d'été fut particulièrement médiocre, avec 6 jours de beau temps en juillet, du jamais vu...
La pluie est moins forte, mais toujours présente, elle ne nous empêche pas d'aller voir les indications des panneaux, le refuge est à 1h55, mais oblige tout de même à rentrer par la route plutôt que par le chemin prévu. 35 min plus tard nous sommes à la voiture, pas si déçu que ça de cette courte sortie. Nous décidons de rentrer manger au gîte, à défaut de connaître un endroit abrité pour prolonger le plaisir d'être dehors.
Pendant le repas le gîte est recouvert par la brume, c'est beau, mais finalement ça ne dure pas, au contraire, le ciel se dégage pour faire place nette à un grand soleil ... très pratique pour sécher le matériel !